L'arithmétique donne raison à Maurice Gironcel. L'union des listes conduites par Daniel Alamélou (29,09 %), Yolande Pausé (13,06 %) et Antonio Grondin (9,14 %), place, du moins sur le papier, son ex-premier adjoint devant lui (51,15 % contre 43,5 % et 48,68 % avec les voix (538) d'Eddie Adékalom.
L'ancien maire croit qu'une liste alliée, quelle qu'elle soit impulse ou consolide une dynamique. C'est le cas avec l'union des listes de Daniel Alamélou, Yolande Pausé et Antonio Grondin, et ce même si un malaise est perceptible chez certains. Car, on n'efface pas en une fusion, les "amabilités" que l'on s'en voit à la figure pendant plusieurs semaines.
Maurice Gironcel, lui, n'avait pas besoin de créer une dynamique. Son résultat a été au delà de ses espérances et de celles du PCR. Avec 43,05 %, il pouvait légitimement espérer que l'aile gauche de l'électorat de Yolande Pausé ne vote pas pour Daniel Alamélou, ou adhère à sa candidature. "La fameuse solidarité communiste" dont parlait Paul Vergès lors de sa prestation du 20 janvier à Bel-Air.
En voulant à tout prix une alliance, avec le seul candidat qui n'a pas répondu à Daniel Alamélou entre les deux tours, c'est-à-dire Eddie Adekalom, Maurice Gironcel (ou le PCR) a cassé la nécessité de cette "solidarité communiste". Pire, l'ex-édile a "légitimité" du même coup, l'union réalisée entre Daniel Alamélou, Yolande Pausé et Antonio Grondin.
Certains partisans présents hier soir à La Marine, n'ont pas caché leur embarras. "Pourquoi avoir critiqué Daniel Alamélou, pour après faire la même chose". Si l'union Alamélou-Pausé-Grondin est acceptée tant bien que mal pour les militants des trois listes, "car c'est la seule parade pour éviter une triangulaire et l'élection assurée de la liste de Gironcel à la majorité relative, l'union Gironcel - Adékalom", elle, est plus difficile à passer.
"Lors des Cantonales de mars 2011, Eddie Adekalom était le candidat de La Réunion en confiance de Didier Robert, qui soutient la politique de casse sociale de Nicolas Sarkozy". Ce à quoi Maurice Gironcel répond : "Eddie Adekalom connaît le terrain social. Nous avons lutté ensemble au sein du Cospar. C'est aussi quelqu'un qui s'oppose à la politique de casse sociale du président de La République".
Ces arguments suffiront-ils à rassurer l'électorat communiste, et à maintenir la "solidarité communiste". Ou à amener l'électorat de Droite d'Eddie Adékalom à voter communiste ?
L'ancien maire croit qu'une liste alliée, quelle qu'elle soit impulse ou consolide une dynamique. C'est le cas avec l'union des listes de Daniel Alamélou, Yolande Pausé et Antonio Grondin, et ce même si un malaise est perceptible chez certains. Car, on n'efface pas en une fusion, les "amabilités" que l'on s'en voit à la figure pendant plusieurs semaines.
Maurice Gironcel, lui, n'avait pas besoin de créer une dynamique. Son résultat a été au delà de ses espérances et de celles du PCR. Avec 43,05 %, il pouvait légitimement espérer que l'aile gauche de l'électorat de Yolande Pausé ne vote pas pour Daniel Alamélou, ou adhère à sa candidature. "La fameuse solidarité communiste" dont parlait Paul Vergès lors de sa prestation du 20 janvier à Bel-Air.
En voulant à tout prix une alliance, avec le seul candidat qui n'a pas répondu à Daniel Alamélou entre les deux tours, c'est-à-dire Eddie Adekalom, Maurice Gironcel (ou le PCR) a cassé la nécessité de cette "solidarité communiste". Pire, l'ex-édile a "légitimité" du même coup, l'union réalisée entre Daniel Alamélou, Yolande Pausé et Antonio Grondin.
Certains partisans présents hier soir à La Marine, n'ont pas caché leur embarras. "Pourquoi avoir critiqué Daniel Alamélou, pour après faire la même chose". Si l'union Alamélou-Pausé-Grondin est acceptée tant bien que mal pour les militants des trois listes, "car c'est la seule parade pour éviter une triangulaire et l'élection assurée de la liste de Gironcel à la majorité relative, l'union Gironcel - Adékalom", elle, est plus difficile à passer.
"Lors des Cantonales de mars 2011, Eddie Adekalom était le candidat de La Réunion en confiance de Didier Robert, qui soutient la politique de casse sociale de Nicolas Sarkozy". Ce à quoi Maurice Gironcel répond : "Eddie Adekalom connaît le terrain social. Nous avons lutté ensemble au sein du Cospar. C'est aussi quelqu'un qui s'oppose à la politique de casse sociale du président de La République".
Ces arguments suffiront-ils à rassurer l'électorat communiste, et à maintenir la "solidarité communiste". Ou à amener l'électorat de Droite d'Eddie Adékalom à voter communiste ?